Comment ai-je perdu 75 kilos en moins d'un an ?
Trop rapide
Comment ai-je perdu 75 kilos en moins d’un an ? Avant de débuter mon récit, je tiens à rappeler que je ne suis ni médecin ni spécialiste de la santé. Il est impératif de prendre rendez-vous avec des professionnels avant d’entamer un régime, un rééquilibrage alimentaire, ou toute autre démarche impliquant votre bien-être mental et physique. Ce témoignage se veut être un partage d’expériences personnelles, et avec le recul, je tiens à souligner que les méthodes que j’ai adoptées étaient potentiellement dangereuses, ayant même conduit à plusieurs séjours à l’hôpital. Ainsi, si vous envisagez un changement dans votre poids, je vous encourage vivement à consulter un professionnel de la santé.
Dans l’article précédent où je relate le déclic qui a marqué le début de ma transformation, j’ai expliqué ce qui m’a poussé soudainement à adopter une alimentation plus saine. Bien que j’aie évoqué les tomates 🍅 de mon déjeuner du 7 janvier 2010, je n’ai pas détaillé les aliments qui ont contribué à ma perte de poids fulgurante, liée évidemment à une alimentation ultra stricte maintenue pendant presque une année.
Avant cette diète, mes habitudes alimentaires incluaient fréquemment des repas pris dans des fast-foods, des soirées télévisées avec des collations entre les repas, des grignotages nocturnes, et une consommation quotidienne excessive de sodas 🥤 au détriment de l’eau. Après mon déclic, mon alimentation a connu un changement radical. Mes collègues et ma famille se demandaient si tout allait bien, voire même si je n’étais pas tombé amoureux, haha 🤣. En réalité, je me portais bien en apparence, mais je voulais simplement opter pour des produits moins gras. Cependant, je ne me rendais pas compte que cela pouvait avoir des répercussions sur ma santé.
MILOS DENOVAK
« Mes collègues et ma famille se demandaient si tout allait bien, voire même si je n’étais pas tombé amoureux »
& trop jeune
À cette époque, jeune et insouciant, je n’avais pas conscience de ce qui était réellement bénéfique ou néfaste pour mon cœur. Plus tard, j’ai découvert avec étonnement qu’il était même recommandé de consommer un peu de beurre chaque matin. Pendant près d’un an, mon alimentation se composait essentiellement de fruits, légumes, viande blanche, fromage blanc à 0%, etc. Bien que ces aliments soient sains, il était essentiel de ne pas éliminer totalement de mon régime le sucre et les graisses, car notre corps a besoin de « bonnes » graisses pour survivre.
Cette diète strictement suivie m’a effectivement rendu mince, mais elle m’a surtout affaibli. En novembre 2010, j’ai connu plusieurs malaises avec des séjours répétés à l’hôpital, m’amenant à réaliser que mon nouveau mode de vie n’était pas du tout sain. Je ne comprenais pas comment j’avais pu en arriver là. Les publicités télévisées préconisent de manger cinq fruits et légumes par jour, de pratiquer une activité physique, et d’éviter les aliments sucrés, salés et gras. Cependant, mon médecin m’a expliqué qu’il y avait une différence entre éviter et interdire des aliments. C’est alors que j’ai compris que j’avais franchi les limites en passant d’un extrême à un autre !
Suite à ces visites répétées à l’hôpital fin 2010, j’ai décidé de consulter une nutritionniste. J’avais besoin d’aide pour stabiliser mon poids et surtout, pour adopter de bonnes habitudes alimentaires afin de ne pas compromettre ma santé. Grâce à la nutritionniste, j’ai pris conscience de ma phobie alimentaire et j’ai travaillé longuement sur celle-ci pour trouver l’équilibre qui convient à mon esprit et à mon corps.
En 2024, soit 14 ans après ces événements, j’ai repris du poids, mais j’ai surtout gagné en confiance. Ma santé mentale et physique est bien meilleure aujourd’hui qu’à l’époque où j’étais obèse ou ultra-mince. J’ai réussi à trouver le juste milieu, à me faire plaisir sans excès, grâce aux conseils des spécialistes qui ont su me guider dans le plus grand combat de ma vie.
